Le sénateur François Lucas Saint Vil, membre du bloc progouvernemental, est le seul à refuser la proposition de démission visant à rendre le Sénat caduc.Le parlementaire explique qu’il n’a à aucun moment envisagé pareille stratégie. » On peut utiliser toute autre stratégie sauf la démission, a insisté M. Saint Vil arguant que ses mandants n’approuveraient pas sa démarche. Il refuse de commenter la décision de ses collègues mais soutient que cette décision ne serait pas bénéfique pour ses proches et sa famille. » Je ne suis pas obligé d’appuyer la vision d’un collègue », dit-il rappelant qu’il avait sollicité et obtenu le vote de la population afin d’œuvrer en sa faveur. » Chaque département a une réalité différente », a laissé entendre M. Saint Vil assurant que ses mandats sont » très difficiles ». » Si je démissionne est ce que je pourrais revenir et solliciter un autre mandat », s’interroge M. Saint Vil préoccupé par le refus du G 6 de voter les amendements à la loi électorale. Il se dit favorable à l’application de l’article 12 de l’accord d’El Rancho afin de faciliter l’organisation des élections avant la fin de cette année. » L’article 12 est moins amère que la démission », note t-il. Néanmoins il préconise que les législateurs identifient les articles devant être mis en veilleuse par le CEP. 4 des 5 sénateurs membres du G 5 ont confirmé leur détermination à démissionner si la loi électorale n’est pas votée.Le sénateur Wencesslass Lambert a lancé un ultimatum de 15 jours aux membres du G 6 pour se raviser. LLM / radio Métropole Haïti