L’Union Européenne (UE) continue de suivre l’évolution de la situation politique en Haiti à la lumière des derniers développements notamment la publication du rapport des juristes de l’Organisation des Etats Américains (OEA) sur la folle journée du 17 décembre 2001.L’UE se félicite, dit-elle, du « rapport détaillé et complet » établi par la commission d’Enquêtre sur les évènements survenus le 17 décembre 2001 en Haiti ( attaque du palais présidentiel par des inconnus armés et incendie des locaux des principaux partis de l’Opposition par des proches du pouvoir Lavalas). Dans un communiqué de presse en date du 19 juillet 2002, L’UE convie le gouvernement haitien et l’Oppositon à « accepter et à mettre en oeuvre les recommandations du rapport et à établir des mesures de confiance pour parvenir à un accord politique » permettant de relancer un processus démocratique . L’Union en profite pour réaffirmer son soutien aux efforts déployés par l’OEA et la CARICOM pour « trouver aux difficultés que connait Haiti des solutions politiques durables qui permettent de renforcer la démocratie et l’état de droit dans l’intérêt de la population haitienne « . Dans ce communiqué de presse, la communauté européenne rappelle qu’elle avait décidé , le 22 janvier 2002, de » suspendre partiellement l’aide financière de l’UE et de ne permettre une réactivation progressive de tous ses instruments de coopéraion au développement que lorque les parties haitiennes concernées seront parvenues à un accord politique de base et auront pris les mesures qu’exige une mise en oeuvre effective de cet accord » . L’Union Européenne annonce que les » pays d’Europe centrale et orientale associés à l’Union Européenne , Chypre , Malte et la Turquie , pays également associés , ainsi que les pays de l’AELE , membres de l’espace économique européen se rallient à cette déclaration » .
L’UE pose toujours des conditions à la reprise de son assistance à Haiti
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