Le secrétaire général adjoint de l’Organisation des Etats Américains (OEA) , Luigi Einaudi, se veut optimiste à l’issue de ses rencontres séparées, le mercredi 12 juin 2002 , avec le parti au pouvoir Fanmi Lavalas et la Convergence Démocratique. M. Einaudi s’active à trouver le face-à-face pour aboutir au compromis politique. Au niveau des parties en conflit, le durcissement de ton semble vouloir céder le pas à la conciliation. Toutefois, des points de désaccord demeurent et Luigi Einaudi a repris la navette comme c’est le cas depuis deux (2) ans . L’émissaire international est en quête d’un accord politique mais butte sur les conditions posées par l’Opposition . De neuf (9) au mois de mai , les conditions de la Convergence Démocratique sont passées à cinq (5) ,le vendredi 7 juin dernier pour se résumer le mercredi 12 juin à deux points essentiels : la lutte contre l’impunité et le désarmement. De son côté, le parti au pouvoir , Fanmi Lavalas, disponible et disposé , se dit prêt à signer un accord sans tarder , selon son chef a.i., Jonas Petit. Pour M. Petit, le problème d’impunité et de désarmement posé par l’Opposition est une affaire haitienne que tous doivent adresser. L’OEA qui est à plus de 20 missions de médiation dans le cadre de la crise semble déterminée comme toutes les autres fois à amener les parties à signer un accord . Muni d’instructions claires et unanimes de la part de l’assemblée générale du 2 au 4 juin à la Barbade, le numéro 2 de l’OEA en Haiti depuis le lundi 10 juin avait rejeté d’un revers de main les conditions posées par la Convergence Démocratique . Après deux (2) jours de consultations , Luigi Einaudi se veut confiant et assure que des pas ont été franchis dans la bonne direction .
Luigi Einaudi affiche une certaine confiance après ses premiers entretiens avec les protagonistes de la crise
Publicité