Luigi Einaudi prépare le déploiement d’une mission d’assistance technique de l’OEA

303

Le secrétaire général adjoint de l’Organisation des Etats Américains (OEA), Luigi Einaudi, a entamé, le mercredi 27 février 2002 , une nouvelle mission en Haïti, la 18 ème depuis le déclenchement de la crise électorale. Luigi Einaudi ne compte pas aborder la question des négociations cette fois mais doit préparer le terrain au déploiement de la mission d’enquête de l’OEA sur les violences du 17 décembre 2001. Le secrétaire général adjoint de l’OEA a initié sa mission avec une séance de travail avec le président de la République au Palais National. Cette rencontre était essentiellement axée sur le dossier du déploiement prochain d’une mission de l’OEA qui puisse faciliter la reprise des discussions de sortie de crise, selon le bureau de communication de la présidence qui a qualifié la réunion de fructueuse. Durant sa première journée de travail, M. Einaudi s’est également entretenu avec des membres de la communauté internationale autour de la situation actuelle dans le pays. Selon certaines sources diplomatiques contactées par l’Agence France Presse ( A.F.P.) , la mission technique de l’OEA prévue dans la résolution du 15 janvier 2002 pourrait inclure une assistance en matière de police pour favoriser le rétablissement d’un climat de confiance tel que réclamé par l’Organisation des Etats Américains pour favoriser une solution à la crise née des élections législatives et locales de mai 2000. Entre temps, la confrontation à distance entre Fanmi Lavalas et la Convergence Démocratique continue . Le sénateur contesté Gérald Gilles rappelle les concessions faites par Lavalas pour résoudre la crise et déplore le fait que M. Einaudi n’ait pas condamné l’attitude de la Convergence Démocratique . De son côté , Paul Denis de la Convergence , salue l’arrivée du numéro 2 de l’OEA . L’ancien sénateur soutient que l’Opposition est liée par la résolution du 15 janvier de l’OEA qui demande au gouvernement de faire la lumière sur les incidents du 17 décembre 2001 et les crimes à caractère politique avant de reprendre les discussions de sortie de crise .

Publicité