L’UNICEF accompagne la Brigade de Protection des Mineurs

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), a remis les clés de neuf véhicules à la Brigade de Protection des Mineurs (BPM), en vue de la rendre plus efficace dans sa lutte contre la traite et la violence à l’endroit des mineurs. Selon les responsables de l’Agence des Nations, la remise officielle de ces neuf véhicules à la BPM s’inscrit dans le cadre de la consolidation de cette unité de police. « Nous saluons la coopération entre l’UNICEF et la BPM et ceci pour le plus grand bien des enfants d’Haïti », s’est félicitée Mme Françoise Gruloos-Ackermans, Représentante de l’UNICEF en Haïti. « Ce jour marque un nouveau tournant dans notre volonté d’aller dans les régions. Ces nouveaux moyens dont dispose la BPM va lui permettre de traiter les cas de façon plus célère car chaque minute compte dans la lutte que nous menons », a poursuivi Mme Gruloos-Ackermans. Après le séisme du 12 janvier 2010, l’UNICEF a intensifié son appui au développement de la BPM et a soutenu un vaste programme de protection visant la prévention de la traite et des violations graves des droits des enfants au niveau des principaux points de frontières du pays ainsi que dans les camps de déplacés. Près de 12 000 enfants furent contrôlés dont 2 800 en situation d’irrégularité. Parmi eux, 285 furent soustraits à des pratiques assimilables à la traite. « Depuis la création de la BPM en 2002, l’UNICEF a fourni un soutien continu afin de rendre la Brigade plus opérationnelle, avec comme objectif principal de venir en aide aux enfants vulnérables. Grâce à cet appui, la BPM de Port-au-Prince compte sur 10 nouveaux policiers et 45 policiers des départements ont été formés. La BPM peut maintenant s’occuper de la prise en charge des cas de mineurs impliqués soit comme victimes soit en conflit avec la loi », informe un communiqué de l’UNICEF. La Brigade de Protection des Mineurs est la seule unité de police spécialisée dans la défense des mineurs en Haïti. Cette unité a juridiction sur l’ensemble du territoire haïtien et elle compte quatre sections; mineurs victimes, mineurs en conflit avec la loi, violence domestique et une section transversale aux autres, celle des enquêtes sociales. EJ/Radio Métropole Haïti

Publicité