L’Unicef appelle les autorités à combattre le kidnapping d’enfants

Le représentant adjoint de l’Unicef en Haïti, Denja Fasou, affirme que l’organisation est indignée par les actes criminels qui affectent les droits des enfants haïtiens. Il soutient que l’Unicef s’est impliquée dans le dossier en apportant une assistance psychologique aux enfants victimes d’enlèvement ainsi qu’a leurs parents. » Le piège est de faire la comparaison et de dire ce n’est pas aussi grave que l’année dernière », fait-il remarquer soulignant que les assassinats d’enfants sont des atrocités. Intervenant à la rubrique  » Invité du jour » de radio Métropole, M. Fasou a soutenu que les enlèvements ont eu des impacts négatifs sur les enfants témoins des kidnappings ou proches de la victime. » Si un enfant a peur d’aller à l’école, il s’agit d’un des droits fondamentaux qui est violé », déclare t-il.  » Si on ne prend pas en charge un enfant qui a été séquestré son bien être pourrait être affecté », dit-il précisant que les familles, les communautés et l’école doivent s’impliquer dans l’assistance à ces enfants. Le représentant adjoint de l’Unicef en Haïti invite les autorités policières et judiciaires à redoubler d’efforts pour protéger les enfants. Selon M. Fasou, il faut appliquer la loi de manière efficace afin de combattre le kidnapping d’enfants. » J’ai des réserves par rapport aux dispositions spéciales parce qu’il faut respecter les conventions internationales relatives aux droits de l’homme », ajoute t-il. En ce qui a trait à la psychose de peur qui tend à se développer, il soutient que l’Unicef continuera à jouer son rôle, mais le travail doit être collectif.  » Si les auteurs de ces actes ne sont pas punis la situation se perpétuera », averti M. Fasou précisant que l’Unicef continuera à apporter une assistance aux enfants victimes de kidnapping et ceux qui sont orphelins en raison de la violence. Parmi les actions spécifiques de l’Unicef, il cite des projets à Cité Soleil et Martissant s’adressant également aux enfants qui avaient été des auteurs d’actes de violence. » Ces enfants aussi sont victimes de la violence », dit-il précisant que l’Unicef apporte également un accompagnement psychosocial aux femmes victimes de violence.