L’Union Africaine ferme le dossier du retour d’Aristide. Le Vénézuela pense autrement…

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Le président de la Commission de l’Union Africaine (UA), Alpha Oumar Konaré, écarte toute possibilité de retour en Haïti de l’ancien président haïtien Jean Bertrand Aristide . Un porte-parole de Alpha M. Konaré l’a confié à la voix de l’Amérique dans un reportage diffusé le vendredi 28 juin 2005. Adam Thiam souligne que M. Konaré l’a clairement fait savoir à l’ancien président lors de leur rencontre à Prétoria, le 18 janvier dernier. Selon le porte-parole de M. Konaré, Jean Bertrand Aristide peut jouer un rôle historique dans la réussite mais il n’est nullement question de son retour au pouvoir.M. Thiam annonce l’implication de l’UA dans le dialogue national en Haïti. De son côté, le président vénézuelien Hugo Chavez soutient que le « vrai président » d’Haïti est M.Aristide qui, selon lui, a été victime d’un « enlèvement », le 29 février 2004. Pour M.Chavez qui s’exprimait à Porto Alegre ( Brésil), le dimanche 30 janvier 2005, la solution à la situation actuelle en Haïti est l’organisation d’un référendum. A l’instar du Vénézuela, l’Union Africaine avait contesté le départ d’Aristide du pouvoir, le 29 février 2004, mais une visite de M.Konaré en Haïti en décembre dernier lui a permis de se faire une nouvelle lecture de la situation. L’UA entérime la démission officielle d’Aristide en date du 28 février 2004. Jean Bertrand Aristide qui était à la tête d’un régime de terreur caractérisé par la violence des chimères lavalas ( activistes armés) a quitté le pouvoir, le 29 février dernier, sous pression populaire, armée et diplomatique.

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