L’Union et la Fusion réclament des dispositions urgentes pour mettre un terme à l’insécurité

Le chef de file du parti Union, Chavannes Jeune, recommande aux autorités gouvernementales de mettre en application un programme global de lutte contre l’insécurité qui inclut les aspects sociaux et économiques.Dans le cadre des efforts pour contrecarrer l’action des gangs armés, le pasteur Jeune appelle au respect de la constitution haïtienne. Selon lui, la peine de mort ne figure pas dans la constitution de 1987. Chavannes Jeune lie le phénomène du banditisme et de la criminalité à des problèmes sociaux.  » Le gouvernement doit d’abord s’attaquer à ces fléaux pour arriver à créer un climat de sécurité dans le pays », explique t-il.De son côté, le porte parole de la Fusion des sociaux démocrates, Micha Gaillard, prône l’usage de la force en cas d’échec des négociations. » C’en est assez, les chefs de gangs ne doivent pas continuer à terroriser la population », déclare Micha Gaillard. Le porte parole de la Fusion qui est plus intransigeant sur cette question souhaite que les autorités gouvernementales utilisent d’abord le dialogue pour convaincre les bandits.  » En cas d’échec, le gouvernement de Jacques Edouard Alexis devra adopter des dispositions à l’encontre des bandits », indique le porte parole de la Fusion. Micha Gaillard rappelle que les criminels n’ont pas d’avenir dans leur entreprise.  » Le mieux, c’est de remettre les armes détenues illégalement » explique t-il.Par ailleurs les responsables des partis Fusion et Union saluent la détermination des parlementaires à combattre la corruption au sein de l’administration publique. Chavannes Jeune croit qu’un audit de la Cour supérieure des comptes et du Contentieux Administratif est nécessaire pour vérifier les accusations contre les anciens membres du gouvernement intérimaire.Micha Gaillard encourage les parlementaires à réaliser des investigations sur le fonctionnement des gouvernements antérieurs à la transition.Les partis Fusion et Union sont détenteurs de portefeuilles ministériels au sein du gouvernement de Jacques Edouard Alexis.

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