L’Union Européenne (UE) critique la décision des autorités Lavalas de nommer un nouveau directeur à la tête de la Police Nationale d’Haiti (PNH) sans consultation préalable avec la Mission de l’Organisation des Etats Américains (OEA). Dans un communiqué plublié, le jeudi 10 juillet 2003 , à Bruxelles , l’UE invite une fois de plus le régime Lavalas à respecter les règles du jeu démocratique ainsi que la Résolution 822. La démission de Jean Robert Faveur et son départ pour l’exil semble laisser des épines aux pieds de Lavalas au point où l’acte posé par l’ex-directeur et les circonstances qui l’entourent ont porté la présidence de l’UE à rompre le silence, pour exprimer ce que l’organisation appelle sa grande préoccupation. Selon l’UE , les autorités haitiennes n’ont aucune volonté réelle de faire de la PNH une institution neutre et professionnelle. De plus, l’UP dénonce le contexte dans le quel le nouveau commandant en chef a.i. de la police est nommé , sans consultation appropriée avec la Mission Spéciale de l’OEA. Cette decision des autorités Lavalas confirme les doutes de l’UE sur la volonté du gouvernement de mettre en œuvre la Résolution 822. L’Union Européenne rappelle que l’existence d’une police neutre au service de la sécurité de tous les citoyens constitue l’un des fondements essentiels de l’Etat de droit en l’absence duquel les institutions démocratiques ne peuvent fonctionner normalement. En ce sens , l’Union Européenne se declare prête à participer à un programme d’appui technique à la justice et à la police sous réserve de l’obtention de garanties de la part du gouvernement , en vue du rétablissement de l’ordre , de la sécurité et de l’Etat de droit. Elle se dit enfin résolue à poursuivre son importante coopération au bénéfice direct de la population.
L’Union Européenne invite le régime Lavalas à respecter la résolution 822 et denonce la nomination du nouveau Chef de la Police.
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