L’UNNOH et la CNEH conditionnent leur participation à la fête du 1er mai

La fête de l’Agriculture et du Travail sera célébrée en l’absence de deux (2) syndicats importants dans le secteur de l’enseignement. La Confédération Nationale des Educateurs Haitiens (CNEH) et l’Union Nationale des Normaliens d’Haiti (UNNOH) réclament le respect des accords de 1997. Les enseignants du secteur public du moins ceux de la CNEH et l’UNNOH ne seront pas de la fête , le 1er mai . Ces syndicats d’enseignants menacent de boycotter la fête de l’Agriculture et du Travail placé sous le signe de l’alphabétisation par le gouvernement . L’un des membres de la direction de la CNEH , René Jolibois , soutient que le gouvernement n’a pas respecté ses engagements à savoir l’ajustement salarial et la réhabilitation des infrastructures scolaires pour une éducation de qualité . La position de la CNEH est partagée par l’UNNOH . L’organisation va plus loin en qualifiant le gouvernement Lavalas de pouvoir répressif . Le secrétaire général de l’UNNOH , Josué Mérilien, indique que l’équipe dirigeante n’encourage pas le développement des syndicats en Haiti . Le professeur Mérilien souligne que le 1er mai sera l’occasion pour les enseignants haitiens de réflechir sur la situation de l’éducation en Haiti en nette dégradation depuis plusieurs décennies . Le gouvernement a placé la fête de l’Agriculture et du Travail sous le signe de la campagne d’alphabétisation . Les responsables des ministères de l’agriculture et des affaires sociales qui organisent une fois de plus une foire gastronomique et artisanale au Champ de Mars à Port-au-Prince soutiennent qu’avec des personnes éduquées et formées on peut obtenir de meilleures performances.

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