L’UNNOH relance le dossier des arriérés de salaire de 1997

L’Union Nationale des Normaliens d’Haïti (UNNOH) continue de réclamer de meilleures conditions de travail pour les enseignants. Le syndicat en profite pour remettre sur la table un accord daté de 1997 entre le Gouvernement, le Parlement et les associations de professeurs. 94 mois d’arriérés de salaire avec une augmentation de 32% sur une période de 7 ans, c’est l’une des revendications formulées par l’Union Nationale des Normaliens d’Haïti au gouvernement en faveur des professeurs d’écoles publiques. L’UNNOH précise que ces derniers sont livrés à eux-mêmes. Ce problème doit être résolu au plus vite, fait remarquer le professeur Louis Janvier Pierre, membre de l’UNNOH.Cette dette, selon lui, doit être épongée avant l’entrée en vigueur de l’augmentation de 30 % annoncée par le gouvernement au mois d’ octobre. De leur côté, des enseignants ont critiqué l’Etat haïtien du fait du salaire misérable que la plupart d’ entre eux perçoivent. Ils ont fait savoir que jusqu’à présent leur salaire mensuel ne dépasse pas 2.500 gourdes. Pour sensibiliser tous les enseignants sur cette situation, l’UNNOH annonce des rencontres afin de les porter à adopter des mesures pour forcer le gouvernement à répondre aux revendication des professeurs.

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