
Le vice-recteur Daniel Bénéteau, le recteur Michel Ringuet et la directrice du Service des communications, Marie-Thérèse Brunelle, de l’Univesité du Québec à Rimouski (UQAR) ont annoncé ce programme d’aide à Haïti lors d’une conférence de presse au Québec, ce 22 mars 2010.Michel Ringuet, estime qu’il est important de participer au soutien d’Haïti par des actions très concrètes : «D’une part, nous avons élaboré un plan pour soutenir financièrement 10 étudiants et étudiantes, pendant leurs études de baccalauréat. Ceux-ci pourront s’inscrire sans frais dans une liste de programmes admissibles dans lesquels nous avons une capacité d’accueil. D’autre part, nous allons solliciter l’appui de la communauté universitaire et de la population pour assurer l’hébergement et la subsistance de ces étudiants durant leurs études. Jusqu’à maintenant, nous avons reçu des messages très encourageants de nos partenaires».. «Des liens ont été établis avec les dirigeants de l’Université d’État d’Haïti (UEH)», ajoute le recteur Ringuet. «Un comité procédera à la sélection des candidats en fonction des critères d’attribution mis au point par les deux universités : impact du séisme sur le parcours d’études; précarité de la situation financière; situation familiale; capacité psychologique à poursuivre le programme d’études envisagé; réussite des études en cours».Les candidats retenus devront s’engager à retourner en Haïti à la fin de leurs études et à fournir, à l’Université d’État d’Haïti (ou à un autre organisme haïtien, en accord avec l’Université d’État d’Haïti (UEH), trois années de service au minimum. Si certains étudiants décidaient de poursuivre leurs études au-delà du baccalauréat, ils devront en aviser l’UEH, ce qui ne les dispenserait pas de l’engagement envers leur pays, qu’ils pourraient honorer à la fin de leurs études de maîtrise ou de doctorat.L’étudiant recevra un soutien financier permettant d’assumer les frais d’admission et les frais de scolarité requis pour la durée du baccalauréat. Les frais de première nécessité liés au séjour de l’étudiant seront aussi pris en charge par l’UQAR et ses partenaires. Dans la mesure du possible, l’étudiant sera encouragé à travailler à temps partiel (maximum 15 heures/semaine) contre rémunération et ce, tant pour favoriser son insertion sociale que pour atténuer la charge financière de l’UQAR.Financièrement, on évalue que l’aide liée aux études et au séjour équivaut à une valeur d’environ 28 000 $ par année par étudiant. Cette aide pourra cependant être versée sous forme de biens ou de services offerts par la communauté universitaire et ses partenaires.N/ Radio Métropole Haïti