Pour lutter contre la pauvreté extrême, les autorités mauritaniennes – comme en Haïti – « teste des programmes de transferts en espèces et de bons d’alimentation en lieu et place des distributions d’urgence ». Parallèlement, elles sont en train d’élaborer un registre national pour mieux cibler les ménages les plus démunis et leur apporter ainsi une aide plus durable.Mais, ont-elles constaté, « les programmes d’urgence finissent par perturber l’activité économique locale et, dans le cas des distributions de produits alimentaires à grande échelle, ils déstabilisent la production et les marchés nationaux ». »Pire, s’ils permettent d’éviter une crise à court terme, ils ne remédient pas aux causes profondes de la pauvreté ou de la vulnérabilité ».Confrontée à la décision de maintenir ces coûteuses interventions d’urgence qui, en définitive, entretiennent le statu quo, la Mauritanie a préféré s’attaquer aux causes profondes de la pauvreté afin de renforcer, à terme, la résilience.À l’opposé des mesures d’urgence, « seuls des investissements sur le long terme peuvent renforcer la résilience des populations ».Source : Banque Mondiale / « La lutte contre la pauvreté : une arme efficace contre le changement climatique » http://blogs.worldbank.org/nasikiliza/fr/la-lutte-contre-la-pauvret-une-arme-efficace-contre-le-changement-climatique HA/radio Métropole Haïti Crédit photo : http://blogs.worldbank.org/