Lutte contre le banditisme : la Police nationale procède à de nouvelles arrestations

La police a présenté, le jeudi 24 janvier, quatre (4) individus accusés d’implication dans des activités illégales.Le porte-parole de l’institution policière, Jean Dady Siméon, a d’abord mis l’accent sur certains documents « compromettants » trouvés en possession du dénommé Philogène Hédrice à savoir: une arme à feu de calibre 9 milimètres, un badge d’agent de l’unité de sécurité présidentielle, des coupures en gourdes , en dollars et en peso. Jean Dady Soméon indique que Philogène Hédrice est accusé par la PNH d’usage de faux et de tentative d’assassinat sur le chef de l’Etat Jean Bertrand Aristide. L’accusé âgé d’une trentaine d’années qui se présente comme un universitaire et homme d’affaires a reconnu qu’il n’est pas un agent de l’unité de la sécurité présidentielle. Philogène Hédrice indique avoir acquis le badge d’accès au Palais d’un ami qui, selon lui, était apparemment affecté à la sécurité présidentielle. Cette carte servait également de permis de port d’arme. Philogène Hédrice appréhendé, le mercredi 24 janvier, à Carrefour Clairsine ( Plaine du Cul-de-Sac, Est de Port-au-Prince) par des policiers du commissariat de l’Aéroport doit répondre de ses actes par devant la justice,indique l’inspecteur Jean Dady Siméon. Parallèlement, la Police National d’Haïti (PNH) a présenté un groupe de 3 individus arrêtés sous l’accusation d’usages de faux et faux en écriture au local de l’Office National d’Assurance (ONA). Selon le porte-parole de la PNH, ces individus se sont faits passer pour des employés de Radio Ti Moune, la Station du président de la République. Jean Dady Siméon précise que ces individus ont tenté d’imiter la signature du chef de l’Etat et celle des responsables de Radio Ti moun pour extorquer de l’argent au niveau des institutions publiques. Les personnes arrêtées se présentent comme des anciens de la Fondation Lafanmi Se Lavi dirigée autrefois par Jean Bertrand Aristide. Elles démentent toute implication dans cette affaire et accusent à leur tour Silone Jean Maxo qui serait un proche du président Aristide.