Lutte contre le SIDA :Les PV-VIH expriment leurs droits

La journée mondiale du SIDA, le 1er décembre, a été l’occasion pour les Personnes Vivant avec le VIH (PV-VIH) de présenter à nouveau leur cahier de revendications. A l’instar des autres membres de la population, ils veulent avoir accès au travail, à la nourriture, à la santé et à l’éducation. Depuis quelque temps, les stratèges de la lutte mondiale contre le SIDA mettent l’accent sur la nécessité de faire taire les discriminations dont font l’objet bon nombre des PV-VIH. Les messages véhiculés ,en ce sens, invitent également tout un chacun à manifester sa solidarité avec les Personnes infectées. Ces dernières sont très vulnérables par rapport au mépris et aux injures de la société, a laissé comprendre Marie-Rose, qui vit avec le VIH. Lundi 1er décembre, à l’occasion d’une foire des PV-VIH qui se déroulait au local de l’Unité de Controle et de Coordination du Programme National de lutte contre les IST/SIDA, à Bourdon, Marie-Rose a lancé un message fort en présence de la Première Dame de la République. De son côté, la responsable de la FEBS soutient qu’il revient avant tout aux PV-VIH de défendre leurs droits. Esther Boucicault Stanislas appelle les personnes infectées à sortir de leur mutisme pour réintégrer la société. Mais, les autorités publiques qui sont placées pour garantir le bien-être de tous, sans exclusion aucune, doivent prendre des mesures concretes pour favoiriser l’émancipation des PV-VIH. Yonil qui vit avec le virus de l’immuno-déficience humaine fait appel également à la compréhension des gens pour qu’ils adoptent un comportement plus humain envers les personnes infectées. Comme le répète assez souvent, Esther Boucicault, “le Sida n’est pas une fin en soi mais le commencement d’une nouvelle facon de vivre”. L’ayant compris, des PV-VIH qui, jusqu’ici, avaient peur des discriminations de la société, se décident à rejoindre la lutte. Aujourd’hui, on compte beaucoup d’Esther ou de Saurel Beaujour qui s’adonnent normalement à leurs activités sans aucun complexe d’infériorité.

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