Le maire de Pétion ville, Claire Lydie Parent, entend poursuivre le processus d’assainissement de la commune et réclame la collaboration de tous les secteurs pour donner une meilleure image à la ville.Elle indique qu’avec un budget de 60 millions de gourdes l’administration communale ne peut faire fonctionner convenablement tous les services de la Mairie.Tout en se plaignant de la lenteur de la bureaucratie, Claire Lydie Parent précise qu’aucun fonds n’a été débloqué pour la réalisation des projets de la Mairie. » Nous avons 150 jeunes qui offrent leur service en déplaçant les étalagistes sur le trottoir », déclare t-elle notant avoir recensé plus de 9 000 marchands dans la commune.Lydie Parent fait remarquer qu’avec les maigres ressources disponibles, les camions continuent à ramasser les ordures, et des rues sont maintenant accessibles aux véhicules. » C’est bien qu’on critique et qu’on signale là où il y a des problèmes, mais pendant 7 ans une ambiance de désordre a régné à Pétion ville », dit-elle expliquant qu’en trois mois il est impossible de tout changer. Intervenant à la rubrique » Invité du jour » de radio Métropole madame Parent a fait état de son projet de création d’un marché pour les habitants de Pétion ville tout en rejetant l’idée de percevoir des taxes . » Nous ne percevons aucune taxe, c’est illégal « , déclare t-elle tout en faisant remarquer que l’objectif actuel est d’empêcher que des groupes d’étalagistes obstruent les routes. Outre les marchands, les chauffeurs de tap tap et les mécaniciens sont dans le collimateur du maire Lydie Parent qui déplore le manque d’appui des résidents de la commune. Par ailleurs, Madame Parent révèle qu’une campagne de sensibilisation est réalisée en vue d’encourager les citoyens à adopter un comportement responsable. » Les gens doivent savoir qu’il ne peuvent pas uriner et jeter des fatras dans les rues », ajoute t-elle.
Lydie Parent fait état de progrès dans son projet d’assainissement de Pétion ville
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