Manifestation contre le conseil de sécurité à Port-au-Prince

La délégation du Conseil de sécurité de l’ONU a été aceuillie hier à Port-au-Prince, par une foule en colère.il s’agit de parents des parents des victimes du choléra qui réclament depuis 7 ans des dédommagements de l’ONU. Plusieurs rapports d’experts indépendants ont mis en cause les casques bleus népalais de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haiti (MINUSTAH) dans l’introduction du vibrio cholérae dans le pays. Plus de 9 000 personnes ont été tuées par l’epidemie, indiquent les statistiques officielles. Toutefois certaines ONG jugent qu’elles sont largement en deçà de la réalité. Le Bureau des Avocats Internationaux (BAI), qui défend le dossiers de victimes, avaient annoncé des manifestations à l’occasion de la visite de 48 heures des membres du Conseil de Sécurité. La Présidence a indiqué dans un communiqué que le chef de l’État, Jovenel Moise, avait évoqué le dossier lors de sa rencontre avec la délégation onusienne.Il s’agit notamment pour les autorités haïtiennes de collaborer à l’implémentation de la nouvelle approche de l’ONU face au choléra. Le gouvernement haïtien est critiqué par les organisations de défense des droits humains pour sa passivité dans le dossier.Les autorités ne veulent pas faire un affront à l’ONU de qui elles espèrent un appui important sur le plan sécuritaire et judiciaire. Officiellement aucune rencontre n’est prévue entre les membres du Conseil de ssécurité et les dirigeants des organisation de défense des droits des victimes du choléra._“Le choléra tue un Haïtien par jour et on estime que 30.000 Haïtiens pourraient tomber malade cette année. Le choléra continue de tuer les Haïtiens et de saper profondément la crédibilité de l’ONU”, soutien Brian Concannon, directeur de l’ONG “Institute for Justice and Democracy in Haïti”. L’ONU, qui a élaboré un plan dans le cadre de sa nouvelle approche, peine à obtenir les 400 millions de dollars nécessaires pour financer le programme.Seulement 3 millions dollars ont été à ce jour décaissés par les Etats. LLM / radio Métropole Haïti

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