Manifestation/Violence, l’opposition accuse, le pouvoir condamne et se défend

Les membres de la « table de concertation de l’opposition » ont pointé du doigt le pouvoir en place dans les actes de violence perpétrés mardi 18 novembre, lors de la manifestation contre le président Martelly au niveau de Delmas 32. Ce dérapage qui a fait au moins trois blessés, lorsque des individus non identifiés ont ouvert le feu sur les manifestants, est qualifié de manœuvre d’intimidation par Asad Volcy, coordonateur de « l’òganizsyon Tèt Ansanm, OTAN ».« Plutôt que d’être intimidés, les militants sont désormais plus motivés à renverser l’administration Martelly » a affirmé Asad Volcy confirmant le maintien des rendez-vs du 25, 28 et 29 novembre prochain pour des mouvements de rue. Accusé par l’opposition dans cette attaque sanglant, le gouvernement a, de son coté, condamné cet acte annonçant l’ouverture d’une enquête afin d’identifier les coupables et les remettre à la justice. Le ministre de la communication a rejeté d’un revers de main l’idée que le gouvernement serait derrière cet incident. Rudy Herrivaux se dit plutôt préoccuper du discours de certaines personnalités de l’opposition qui incite à la violence.L’ancien parlementaire se questionne sur les vraies motivations de ce qui est arrivé à Delmas 32 ce 18 novembre. Entretemps, le sénateur Moise Jean Charles prévoit de porter plainte contre le gouvernement suite à la fusillade de Delmas 32. Selon l’élu du Nord il était la cible principale. EJ/Radio Métropole Haïti

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