Marie Laurence Lassegue appelle à maintenir la mobilisation pour les droits des femmes

Une vingtaine d’organisation féministes et plus de 200 organisations de femmes, recensées à travers Haïti, s’activent à défendre les intérêts des femmes qui représentent 52% de la population.Agir sur la condition féminine c’est investir dans la société fait remarquer la ministre à la condition féminine et aux droits de la femme, Marie Laurence Jocelyn Lassegue, qui annonce que les responsables du ministère répondront aux invitations des organisations à l’occasion du 8 mars, journée mondiale de la femme.Tout en admettant que des pas importants ont été franchis dans la lutte pour améliorer les conditions de vies de la femme haïtienne, Mme Lassegue explique qu’il n’y a aucune raison de baisser la garde.Au nombre des points importants, la criminalisation du viol et la possibilité pour tous les médecins de délivrer des certificat médicaux aux femmes victimes de violences sexuelles. » La violence n’a pas de justification, nous devons tout mettre en œuvre pour la combattre, qu’il s’agisse de violence contre les femmes, les filles ou les petits garçons », argue t-elle.Intervenant à la rubrique  » Invité du jour » de radio Métropole, Mme Lassegue a indiqué qu’au cours de cette année, son ministère entend également réaliser des activités en faveur des marchandes. » Nous organiserons des activités dans l’un des marchés publiques de Port-au-Prince, et nous envisageons de favoriser la réfection des sanitaires « , insiste t-elle tout en émettant le vœu que les  » madan sara » ( marchandes achetant des denrées en province pour les vendre à la capitale) disposent de dortoirs dans les marchés.Dans le même temps, la ministre Lassegue croit qu’il faut continuer le programme de sensibilisation notamment dans les écoles pour changer la mentalité qui pousse l’homme à avoir recours à la violence contre la femme. » La violence est inacceptable, il n’y a pas de cause valable ; il y a des femmes qui sont battues parce qu’une chemise est mal repassée » déclare Mme Lassegue qui invite les partenaires à dialoguer pour trouver des solutions aux problèmes. » Si deux personnes ne peuvent vraiment pas vivre ensemble qu’elles se séparent », argue la ministre à la condition féminine. » Là où il y a violence, il ne peut pas y avoir d’amour », soutient Marie Laurence Jocelyn Lassegue invitant les juges à sévir quand il y a harcèlement ou violence.

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