Le chef de l’état haïtien, Michel Martelly, a pris en début de semaine la défense des forces de l’ordre accusées d’avoir violenté des manifestants pacifiques.Pour M. Martelly les policiers doivent protéger les citoyens et les biens lorsque des manifestants lancent des jets de pierres sur la voie publique.La Police a pour mission de faire régner l’ordre, a laissé entendre le président Martelly assurant qu’il n’est pas impliqué dans la gestion sécuritaire d’une manifestation. Le chef de l’état a exhorté les leaders de l’opposition à respecter les principes démocratiques assurant que son administration garanti la jouissance des libertés d’expression et de manifestation. Interrogé sur l’utilisation massive de gaz lacrymogène par les forces de l’ordre, M. Martelly n’a pas voulu commenter la stratégie de la Police.Les forces de l’ordre ont agi pour protéger les citoyens, a-t-il fait valoir. Cependant les dirigeants de la table de concertation, regroupant les formations politiques de l’opposition radicale, accusent le chef de l’état d’avoir ordonné l’intervention brutale des forces de l’ordre lors de la manifestation du 17 octobre 2014. Les leaders de l’opposition indiquent que 42 prisonniers politiques sont toujours incarcérés au Pénitencier National. Le porte-parole de la Foparc, Rony Timothée, lance un cri d’alarme à la communauté internationale pour dénoncer le non-respect des libertés démocratiques.Il met en garde les manifestants les conjurant à adopter des comportements pour éviter les provocations. Hier, mercredi les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser une manifestation de l’opposition à Petit Goave (Ouest). LLM / radio Métropole Haïti
Martelly accuse l’opposition d’user de violence lors des manifestations
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