Le chef de l’état haïtien, Michel Martelly et la chancelière allemande Angela Merkel ont discuté de la crise électorale lors de leur rencontre en tête à tête hier. Le président Martelly a une fois de plus accusé l’opposition soutenant que les leaders refusent « d’aller aux élections ».Il rappelle avoir fait de nombreuses concessions dont la formation de 5 Conseil électoral Provisoire (CEP) afin d’inciter les leaders de l’opposition à participer au scrutin. Dans le même temps le président haïtien se dit déterminé à poursuivre les consultations préparatoires au dialogue national en espérant que les sénateurs de l’opposition accepteront de voter la loi électorale.Si la loi est votée les élections seront organisées incessamment, a promis M. Martelly qui s’est gardé de fixer une date. Toutefois il prévient qu’il faudra adopter des dispositions pour réaliser le scrutin après la fin du mandat des 10 sénateurs élus en 2009.Le président doit s’organiser pour un retour à l’ordre constitutionnel, a lancé M. Martelly lors d’un point de presse conjoint avec la chancelière allemande. Rappelant que le chef de l’état est le garant de la bonne marche des institutions, M. Martelly a assuré que « la bonne formule sera trouvée pour aller aux élections ». Le 12 janvier 2015 marquera la fin du mandat de tous les députés et du deuxième tiers du Sénat ce qui rendra le Parlement dysfonctionnel. En Allemagne le président Martelly n’a à aucun moment fait état du recours à des décrets pour la gestion de l’état.Toutefois il s’était dit prêt à utiliser cet outil pour assurer la continuité de l’état après le départ des législateurs. LLM / radio Métropole Haïti