Le chef de l’état haïtien, Michel Martelly, a exprimé hier son opposition à toute proposition de sortie de crise impliquant la formation d’un gouvernement de transition.M. Martelly, lors d’un point de presse conjoint avec le secrétaire d’état américain, John Kerry, a soutenu que » l’alternative démocratique est la seule voie possible et envisageable ». Il indiqué qu’il pourrait revendiquer la fin de son mandat en mai 2016, mais qu’il a choisi de partir le 7 février afin de favoriser un retour au respect des échéances constitutionnelles. Le président Martelly est catégorique sur ce sujet, faisant valoir qu’une alternative démocratique implique une passation de pouvoir entre deux présidents démocratiquement élus. A la transition démocratique prônée par les leaders de l’Opposition radicale, le président Martelly oppose l’alternative démocratique.Il bénéficie dans ce dossier de l’appui du secrétaire d’état américain, Kerry. M. Martelly a salué le ferme soutient des Etats-Unis à la poursuite du processus électoral. Un support indispensable face à la détermination de plusieurs dirigeants de l’Opposition qui réclament l’annulation du scrutin du 9 août. Les deux gouvernements haïtien et américain » sont attachés au principe que le pouvoir présidentiel soit transféré d’élu a élu suivant les prescrits constitutionnels », a insisté M. Martelly. Il admet toutefois des irrégularités dans le déroulement du scrutin du 9 août mais exhorte les autorités électorales à les corriger.Il promet également un appui à la PNH afin de renforcer le dispositif sécuritaire. LLM / radio Métropole Haïti