Le chef de l’état haïtien, Michel Martelly, a indiqué le week end écoulé que le gouvernement ne peut en aucun cas accorder une nouvelle baisse sur les prix de l’essence à la pompe.S’exprimant lors de l’inauguration de la nouvelle Place Sainte Rose de Léogane, le jeudi 5 mars 2015, M. Martelly a fait valoir qu’une nouvelle baisse provoquerait l’effondrement de l’économie. » Je pourrais baisser les prix de 25 gourdes sur le galon de l’essence mais les prochaines autorités seront confrontées à de grandes difficultés, a dit le président Martelly dénonçant une instrumentalisation des revendications sociales par l’opposition. Il a fait valoir qu’une baisse sur les prix de l’essence était impossible en raison de la hausse du prix du baril de pétrole sur le marché international. Je veux me comporter en chef d’état responsable, a martelé le président Martelly assurant qu’une baisse des prix ne serait pas bénéfique pour l’économie haïtienne. J’ai la responsabilité de défendre les intérêts de la nation, a-t-il soutenu précisant qu’il n’agit pas en fonction de ses intérêts personnels.Je ne peux faire de la démagogie, a lancé M. Martelly accusant les leaders de l’opposition radicale d’œuvrer à la destruction des rares infrastructures du pays. Ce lundi, une grève générale pour réclamer une baisse substantielle de l’essence est réalisée dans la région métropolitaine de Port-au-Prince et les principales villes de province. Les principaux syndicats de transporteur ne supportent pas ce mouvement de grève lancé par le syndicat Fidel et l’opposition radicale. LLM / radio Métropole Haïti