Martelly prône l’intensification de la lutte contre la corruption

Une cérémonie officielle a été réalisée au Palais National a l’occasion de la promulgation de la loi portant prévention et la répression de la corruption. Dans son intervention le président Martelly a laissé entendre que son rêve de développement économique pour Haïti s’accommode mal de comportements répréhensibles de serviteurs de l’état indélicats.Le chef de l’état a mis en évidence l’ampleur de la tache à accomplir par tous les secteurs.Combattre la corruption dans notre pays constitue un vrai défi qui requiert l’expression d’une volonté politique sans équivoque au plus haut sommet de l’état et en même temps un sens aigue des responsabilités et une inflexibilité sans faille, at-il soutenu. M. Martelly a attiré l’attention sur les efforts de son administration en vue de lutter efficacement contre le fléau de la corruption.  » La solennité de cette Cérémonie témoigne de l’importance que mon Administration accorde à la lutte contre la Corruption et de la volonté manifeste de doter le pays d’un cadre légal aux effets dissuasifs et répressifs, qui aidera les Institutions judiciaires et financières dans le rapatriement des Fonds de l’Etat détournés « , a-t-il insisté. La Fondation Héritage, une division de Transparancy International, a apporté une contribution dans l’élaboration de cette loi, rédigée en 2007, votée par le Sénat de la République en Mai 2013 et adoptée le 11 Mars 2014 par la Chambre basse. De son coté le directeur de l’Unité de Lutte Contre la Corruption, ULCC, M. Antoine Atouriste, affirme que cette législation constitue un outil privilégié de lutte contre notamment l’impunité, la mal gouvernance, les détournements de fonds et de biens publics, l’enrichissement illicite, la surfacturation des bordereaux au détriment de l’état et le blanchiment des avoirs du crime. D’après M. Athouriste cette nouvelle loi comporte des specitificités qui pénalisent certaines pratiques très courantes en Haïti, parmi lesquelles : Les conflits d’intérêts dans l’attribution des contrats ; Le népotisme ; Le partage d’informations internes sur la passation des marchés ;le harcèlement sexuel à l’endroit de ceux qui sollicitent un emploi, particulièrement les femmes ; La concussion ; L’enrichissement illicite ; Le blanchiment des produits de crime ; Le détournement et la soustraction de biens publics ; Les pots de vin ; Les surfacturations ; Le trafic d’influence ; Le financement occulte des partis politiques. LLM / radio Métropole Haïti

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