
Le terrible accident de la circulation ayant coûté la vie à 28 personnes le lundi 16 janvier 2012 est une preuve tragique du laisser aller qui caractérise les responsables de plusieurs institutions. Le président Michel Martelly a exprimé sa colère et sa tristesse en raison de ce drame. Il estimé nécessaire l’adoption de mesures impopulaires pour protéger la vie des citoyens.Le camion rempli de déblais dont les freins ont lâché n’avait subi aucun contrôle au service de la circulation des véhicules et de la police routière.Depuis 2001 il n’existe plus d’inspection pour ces camions, explique le commissaire Will dimanche. Le chef d’Etat se dit révolté par cette situation qui met en danger la vie des citoyens. L’officier de police récemment nommé à la tête de ce service promet de changer la situation.Il fait remarquer que son service ne dispose pas de moyens logistiques pour réaliser les inspections de ces camions, toutefois il envisage d’interdire la circulation des camions visiblement non qualifiés.Ce premier contrôle visuel devrait permettre dans un premier temps de contraindre les propriétaires à réaliser des réparations urgentes. Par ailleurs, le commissaire Dimanche confirme la reprise des inspections pour les motocyclettes.Dans un proche avenir les inspections pour les voitures et bus reprendront également. Outre les 28 morts, le terrible accident de Delmas 33 a fait une cinquantaine de blessés.Il s’agit d’automobilistes, de passagers, de piétons, de marchands et de chauffeurs de taxis moto qui se trouvaient entre Delmas 37 et 33 vers 9 heures 45 PM le lundi 16 janvier.Plusieurs corps broyés étaient entassés sous le camion qui a terminé sa course mortelle dans la cour de la télévision nationale. Il s’agit du deuxième grave accident enregistré sur la route de Delmas en moins de trois mois.Début novembre 2011, 7 personnes avaient été tuées lors d’un accident causé par le conducteur d’un bus de transport en commun de la compagnie Soni. LLM / radio Métropole Haïti