Les partisans du président déchu Jean Bertrand Aristide demandent au président brésilien Luis Ignacio »Lula » Da Silva de reporter le match pour la paix entre les sélections nationales de football du Brésil et d’Haïti, prévu pour le mercredi du 18 août 2004 au stade Sylvio Cator à Port-au-Prince. Lors d’une manifestation, le samedi 14 août, en faveur de M.Aristide qui a démissionné le 29 février dernier, ils ont réclamé le « départ des occupants » brésiliens, argentins, chiliens, uruguayens, américains du territoire haïtien en cette année du bicentenaire de l’Indépendance. Les membres d’ OP Lavalas reprochent à Lula de discuter avec un « gouvernement putchiste »( allusion au gouvernement intérimaire) et annoncent qu’ils ne chômeront pas le jour du match. Lors de cette manifestation, les chimères lavalas ont apporté leur soutien à certains policiers qui comptaient observer un arrêt de travail en dépit de l’annonce par le gouvernement d’une augmentation de salaire de 60%. Le samedi 14 août, les militaires brésiliens de la Mission onusienne de stabilisation ( MINUSTAH) ont fait une démonstration de force aux abords du stade Sylvio Cator. Ce lundi, ils sont de nouveau dans les rues de la capitale brésilienne dans le cadre des dispositions prises pour assurer notamment la sécurité du président Lula et d’autres personnalités qui seront au Stade National, mercredi. Le Premier ministre Gérard Latortue déclare prendre au sérieux les menaces des partisans d’Aristide. En marge d’une visite au stade Sylvio Cator, ce lundi 16 août, le chef du gouvernement a indiqué que la police avait reçu des instructions pour garantir l’ordre.
Match Haïti-Brésil: Les lavalassiens menacent de perturber la journée du 18 août
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