Le président du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Max Mathurin, affirme que les conseillers électoraux s’évertuent à mettre en place la machine électorale en attendant le vote de la loi électorale. En présentant le bilan des 5 mois de son administration à la tête de l’organisme électoral, M. Mathurin a rappelé qu’aucune date ne peut être fixée pour les élections sans que les acteurs ne parviennent à un consensus pour dénouer la crise. Préoccupé par les retards qui empêchent le respect des échéances constitutionnelles, M. Mathurin exhorte les acteurs politiques à éviter un enlisement de la crise après le départ de la 49 eme législature.Il est possible d’éviter des tourments aux conséquences incommensurables pour la nation, a insisté le président du CEP. L’organisme électoral entend œuvrer pour établir un climat de confiance avec les partis politiques.Dans les prochains jours le CEP lancera une table de discussion sur le processus électoral avec les partis politiques, les organisations de la société civile et les représentants de la communauté internationale. Dans le même temps les conseillers électoraux se préparent à réactualiser les commissions techniques spécialisées dans les opérations électorales.Cette étape sera réalisée en même temps que les séances de formation pour les membres des Bureaux Electoraux Communaux (BEC). Interrogé sur la mobilisation des fonds pour la réalisation du prochain scrutin, le président du CEP a admis que le budget n’a toujours pas été élaboré. 34 millions de dollars étaient prévus pour les élections du tiers du Sénat, dit-il laissant entendre que ce montant devra être revu à la hausse. Lors des prochaines joutes les électeurs devront élire 2/3 du Sénat, l’ensemble des députés et les conseils municipaux. LLM / radio Métropole Haïti