La direction de la Police Nationale lance un appel au calme à l’endroit des policiers qui menacent de faire la grève à partir du 16 août pour réclamer une augmentation substantielle de leur salaire. Selon le porte-parole de la Police, l’inspecteur Bruce Myrthil, le gouvernement devrait rapidement plancher sur la question pour donner satisfaction aux policiers. Lors d’une conférence de presse,le jeudi 5 août 2004, M.Myrthil a reconnu qu’il y a eu promesse d’augmentation de salaire de plus de 100% par la direction générale mais le Ministère de l’Economie et des Finances affirme que l’Etat n’a pas les moyens d’honorer un tel engagement. En ce qui a trait au mot d’ordre de débrayage, l’inspecteur Bruce Myrthil souligne que la grève est interdite au sein de la police. Selon des informations obtenues par Radio Métropole, la Direction de la Police doit entreprendre une campagne d’explications dans les Commissariats sur le dossier de l’augmentation des salaires. Un haut responsable gouvernemental a confié à la radio que le pouvoir avait effectivement promis d’augmenter de près de 100 pour cent le salaire des policiers mais,souligne-il, le projet a été bloqué au niveau de la Direction du budget.L’Officiel note que les responsables du Budget affirment ne pas disposer de moyens financiers pour répondre aux revendications des policiers. Ce responsable gouvernemental qui entend garder l’anonymat indique que le pouvoir se propose de mettre tout en œuvre pour que les policiers bénéficient de l’augmentation de salaire au prochain Budget de la République. Entretemps, le Président provisoire Boniface Alexandre a confirmé Léon Charles dans ses fonctions de Directeur général de la Police nationale par arrêté en date du 4 août 2004.
Menace de grève dans les rangs de la police
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