Le coordonnateur du Groupe des 184 organisations de la société civile dénonce un plan de secteurs violents visant à entraver la participation des résidents des quartiers réputés calmes aux prochaines élections. André Apaid Junior croit urgent que la Police nationale et la Minustah (Mission des Nations Unies pour la stabilisation d’Haïti) prennent les mesures qui s’imposent pour garantir la sécurité de tous les citoyens haïtiens et favoriser le bon déroulement de la campagne électorale.Des lavalassiens qui réclament le retour au pouvoir de l’ex-président René Préval ont agressé plusieurs passants et automobilistes lors d’une manifestation organisée par Lespwa dans les rues de Port-au-Prince, le 3 novembre dernier. Des victimes affirment avoir été frappées par des manifestants qui voulaient leur imposer le choix de René Préval.Dans une interview à la presse la semaine dernière, le Conseil électoral provisoire (Cep) avait indiqué qu’il n’entend pas tolérer les actes de violences des militants de partis politiques au cours de la période électorale. Le président du Cep Max Mathurin a également affirmé que les dispositions prévues dans le décrêt électoral seront adoptées contre tous les partis qui utilisent la violence pour faire passer leurs messages.
Menaces contre le processus électoral en cours, le Groupe des 184 lance un appel aux forces de l’ordre
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