Les troupes brésiliennes déployées en Haïti pourraient faire l’objet d’attaques d’individus armés dans les prochains six mois , c’est ce que révèle l’agence de presse chinoise Xinhua. L’organe de presse cite les services de renseignements des Nations Unies qui indiquent que les militaires brésiliens pourraient être victimes d’embuscades dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Le Brésil commande les troupes onusiennes en Haïti de la Minustah qui a accueilli cette semaine 95 policiers anti-émeutes chinois. Une trentaine était déjà sur place. La Brigade brésilienne n’a pas réagi officiellement à ces informations. Les partisans armés de l’ancien président Aritide qui réclament son retour au pouvoir font déferler une vague de violence sur la capitale depuis le 30 septembre. Plus de 30 personnes ont été tuées dont une dizaine de policiers ( certains, décapités). La Police nationale haïtienne et la Minustah réalisent des opérations conjointes pour venir à bout des bandits lavalas. Depuis deux jours, un calme précaire règne dans la capitale. Le gouvernement se félicite de la reprise graduelle des activités à Port-au-Prince. La seconde journée consécutive d’accalmie constatée est de nature à renforcer les autorités dans leur conviction que les actions de la police et de la Minustah ont porté fruit. Le ministre de la justice et de la sécurité publique, Bernard Gousse, annonce le renforcement de la capacité de la PNH sur différents aspects. Entretemps, sur les ondes de certaines stations de radio, les activistes lavalas annoncent pour bientôt des actions d’envergure. Parallèlement, ils rançonnent des commerçants pour acheter, disent-ils, des munitions.
Menaces sur les soldats brésiliens déployés en Haïti
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