Mesures conservatoires contre des casques bleus

La Minustah prend au sérieux les accusations de viol portées contre des soldats pakistanais en poste aux Gonaïves. Une enquête a été menée et les résultats préliminaires ne vont pas dans le sens d’un viol. Il s’agirait plutôt d’un cas de prostitution. Les informations qui ont circulé depuis le lundi 21 février faisaient état du viol d’une jeune fille de 23 ans à Pont Godin situé à l’entrée Sud des Gonaïves. A en croire le porte-parole de la Minustah, Damian Onses-Cardona, les résultats de l’enquête préliminaire révèlent qu’il s’agirait d’un cas de prostitution. Et cela nécessite l’application de la politique tolérance zéro de la Minustah face à une telle action qui peut ternir l’image de l’Minustah. Des mesures conservatoires ont déjà été adoptées contre les concernés, annonce Damian Onses-Cardona. En cas de confirmation des faits par la commission d’enquête, des sanctions disciplinaires légales relatives à ce type d’infraction seront exécutées, assure M. Onses-Cardona. Le porte-parole de la Minustah annonce également la rédaction d’un rapport final sur la clôture de l’enquête. Le responsable de la communication de la force onusienne insiste sur l’image de la Minustah à préserver.