La gouverneure générale du Canada Michaëlle Jean croit que les efforts menés en Haïti pour remettre en état les tristement célèbres bidonvilles du pays sont un exemple à suivre pour le Canada.Elle estime que les communautés en difficulté au Canada, notamment les Inuits du Grand Nord ou les gangs de rue des grandes villes pourraient bénéficier du modèle haïtien.Au cours de la troisième journée de sa visite, Michaëlle Jean s’est promenée dans les rues de Port-au-Prince, une activité qui lui était encore interdite parce que jugée trop dangereuse, en 2006.A cette époque les forces de l’ordre ne pouvaient pas s’aventurer dans des quartiers populeux tels Cité Soleil et Bel Air contrôlés par des gangs armés.La majorité du travail de réhabilitation dans le bidonville à Bel-Air est mené par une organisation non gouvernementale brésilienne, nommée Viva Rio, dont plus de 5 millions dollars du financement provient du Canada. Outre la formation policière, l’argent canadien finance également des bourses d’études scolaires, la distribution d’eau et des programmes culturels qui offrent notamment des cours de capoeira, une forme d’art martial brésilien qui allie danse et combat. La représentante de la reine d’Angleterre affirmé qu’il y avait des leçons à tirer pour les Canadiens des réussites en Haïti, puisque le Canada lutte lui aussi contre la violence criminelle dans certains quartiers de villes comme Montréal, Toronto, Québec, Winnipeg, Vancouver, ou encore dans le Grand Nord.
Michaëlle Jean salue l’amélioration du climat sécuritaire en Haïti
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