Le secrétaire d’état à la production animale, Michel Chancy, affirme que les restrictions sur les importations de produits non standards visent à protéger à la fois les consommateurs et les producteurs locaux. Lors d’un atelier de sensibilisation sur les risques d’importation de maladies à travers des produits alimentaires, M. Chancy a fait valoir que l’Etat entend maintenir les dispositions pour protéger les investissements dans le secteur agricole. Les importations de farine en 2013 et 2014 ont totalisé 22 millions de dollars américains. Dans le même temps les importations de blé ont atteint 97 millions de dollars. Pour le secteur avicole les importations de viandes de poules étaient de l’ordre de 210 millions dollars. Dans le secteur des céréales, les importations de riz arrivent en première position avec plus de 300 millions de dollars américains. Docteur Chancy redoutent qu’en plus de la perte des devises les haïtiens n’achètent des maladies qui peuvent provoquer le démantèlement des entreprises agricoles locales . Les conséquences seraient alors funestes pour le pays qui enregistrerait une chute de ses exportations.Le secrétaire d’état à la production animale soutient qu’Haïti réalise des exportations notamment de Cabri vers la république Dominicaine, de mangues vers les Etats Unies et le Canada, de » l’arbre véritable » en Angleterre ainsi que des fruits de mer. Ces exportations peuvent être menacées, dit-il. Les responsables du Ministère de l’Agriculture veulent bénéficier de l’appui de tous les secteurs dans la lutte contre les mauvais produits.Les producteurs haïtiens ont été invités à supporter l’action du ministère qui contribue à renforcer la production nationale. Le renforcement de la Quarantaine représente un élément important aussi bien que l’accès au crédit pour les entrepreneurs dans le secteur agricole. LLM / radio Métropole Haïti
Michel Chancy juge prioritaire de protéger la production nationale
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