Michel Martelly salue la mémoire des héros à l’occasion du 23 août

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Le Président de la République Michel Martelly, a rappelé, à l’occasion de ce 23 août, marquant l’abolition de l’esclavage, l’esprit de la révolte indigène de 1791 ayant conduit à l’abolition de ce fléau qui a frappé plusieurs continents pendant des siècles. Cette date, croit le Chef de l’Etat, doit être, aujourd’hui, l’occasion pour le peuple haïtien de se battre de toutes ses forces contre la «malnutrition, l’analphabétisme et le chômage» des fléaux qui affectent une grande partie de la population depuis le tremblement de terre de janvier 2010. « Nous pouvons et nous devons être fiers qu’ici, sur notre terre, les noirs ont affirmé leur humanité. Un poète a dit encore: ‘’Haïti, le pays où se trouvent des noirs ». Cependant, cette paternité grandiose nous crée des obligations auxquelles nous ne pouvons pas renoncer », a ajouté le Chef de l’Etat. Dans la nuit du 22 au 23 août 1791, a débuté sur l’île d’Hispaniola un soulèvement indigène décisif pour l’abolition du commerce transatlantique des esclaves. Le mouvement révolutionnaire, dont les Haïtiens s’enorgueillissent profondément de nos jours, allait changer le cours de l’histoire en Afrique, en Europe, en Amérique et dans les Caraïbes, et a mis fin à une pratique qui a commencé il y a environ 400 ans et provoqué la délocalisation de 15 à 20 millions de noirs. Aujourd’hui, à l’instar des instigateurs de ce mouvement révolutionnaire, le Président de la République s’attaque à un ensemble de défis en vue de changer les conditions matérielles d’existence du peuple Haïtien. Avec une vision politique axée sur les 5 E, le Président Michel Joseph Martelly est déterminé à apporter des réponses aux problèmes de la population de manière à conduire le pays sur la voie du développement durable et du progrès. La Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition, qui a eu lieu sous les auspices de l’UNESCO depuis 1994, découle d’une résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies en mémoire des victimes et de ceux qui se sont opposés et ont été capables de reconnaître cela comme un crime contre l’humanité. Les Membres des Nations Unies établissent des programmes de divulgation en vue de mobiliser les établissements d’enseignement, la société civile et d’autres organisations, afin d’inculquer aux générations futures les «causes, les conséquences et les leçons du commerce transatlantique des esclaves et pour communiquer les dangers du racisme et de ses préjugés. » EJ/Radio Métropole Haïti

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