Michèle Pierre Louis, premier ministre désigné, dans ses premières déclarations à la presse a fait preuve de prudence estimant qu’il faut attendre le verdict du parlement.En préparant les dossiers requis par la constitution Mme Pierre Louis a en mémoire l’échec de ses deux prédécesseurs, Ericq Pierre et Robert Manuel dans la première étape du processus de ratification.Elle prend des dispositions pour être éligible et ensuite présenter la déclaration de politique générale.La directrice de la Fokal révèle qu’elle n’avait pas envisagé d’occuper un tel poste politique. » Répondre a l’appel du chef de l’état a été une décision difficile pour moi, parce que j’avais envie d’œuvrer au progrès du pays dans mon champ d’action « , dit-elle.Mme Pierre Louis espère l’engagement de tous les secteurs pour relever les défis actuels. » Si je passe le cap du processus de ratification je ne pourrai rien faire seule », argue t-elle espérant une réelle mobilisation autour du gouvernement. » C’est une énorme responsabilité, je m’engage parce que j’ai confiance dans ma capacité personnelle et dans la capacité des haïtiens à relever le défi », ajoute « , t-elle.Michèle Pierre Louis, une militante de 61 ans dirige depuis 1995 la Fondation Konesans et Liberté (Fokal), une branche de l’Open Society Institute du milliardaire George Soros. Michèle Pierre-Louis, une proche amie de M. Préval, a fait des études aux États-Unis où elle a obtenu un baccalauréat en économie au Queens Collège. Mère d’une fille Elizabeth, elle a également suivi des formations en France notamment à Paris sur la gestion des aéroports.
Michèle Pierre Louis est prudente avant le processus de ratification
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