Les Députés de l’Opposition se préparent à soutenir leur demande de mise en accusation du Président de la République par devant l’Assemblée, ce mercredi 7 aout 2019. Reconnaissant la complexité de la procédure pour arriver à une éventuelle destitution de Jovenel Moïse, Jean Marcel Lumérant, député signataire de la requête, se dit confiant bien que son bloc soit minoritaire. ‘’Que le vote s’oriente dans une direction ou dans l’autre, nous aurons été fiers d’avoir accompli la mission que nous avaient confiée nos mandants », a-t-il soutenu. Pour sa part, le député Jean Robert Bossé, un autre parlementaire ayant paraphé la demande de mise en accusation du président de la République, croit qu’un début de solution à la crise actuelle passe par la destitution ou la démission de Jovenel Moïse. Par ailleurs, pour justifier la requête de l’opposition (la mise en accusation), l’élu d’Aquin cite l’arrêté présidentiel pris par l’occupant du Palais national, en mai 2018, pour réduire les pouvoir du chef de la PNH comme un ‘’crime de haute trahison ». En réaction à la démarche des élus-opposants de la chambre basse, le consultant juridique de Métropole, Me Patrick Laurent, explique que la séance de mise en accusation du président de la République, fixée au 7 aout à la Chambre des députés, nécessite la présence d’une majorité qualifiée de deux tiers (2/3) du corps pour être tenue. De plus, ces deux tiers réunis doivent voter dans le même sens pour consacrer l’acte, souligne l’homme de loi. Même s’il reconnait le caractère historique de la séance annoncée, Me Patrick Laurent précise que la procédure pour arriver à une éventuelle destitution de Jovenel Moïse est plus ou moins longue. GEA/Radio Métropole Haïti
Mise en accusation du Président, les députés de l’opposition s’en félicitent
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