« La mission de dernière chance’ voilà comment des officiels de hauts rangs de l’Organisation des Etats Américains (OEA) ont baptisé la troisième mission de l’OEA qui sera dirigée encore une fois par l’américain Luigi Enaudi.M. Enaudi est présenté comme l’homme de la solution à la crise suite à l’échec du secrétaire général de l’organisation , César Gaviria , à mettre ensemble les protagonistes haïtiens. « Il n’y a plus de temps à perdre’ a lancé M. Enaudi par téléphone au Miami Herald et selon le même journal des sources diplomatiques exerceraient régulièrement des pressions sur l’opposition , la Fanmi Lavalas ainsi que le gouvernement afin d’arriver à une solution. L’internationale espère trouver un accord entre les parties concernées qui devrait reculer la date du 26 novembre pour les présidentielles et sénatoriales partielles à décembre sans toutefois bousculer le 7 février qui est la date prévue pour l’investiture du nouveau président haïtien. En l’absence d’une solution quelconque, l’Administration Clinton ne participerait pas au financement d’une mission d’observation de ces élections écrit le Miami Herald. Toujours selon le journal, Washington menace de ne pas reconnaitre les prochains élus si les erreurs commises dans les élections du 21 mai n’étaient pas corrigées. L’opposition avait proposé sur du papier la suspension des travaux de la 47ème législature, du Conseil Electoral Provisoire (CEP) ainsi que les menaces exercées sur ses partisans ,tandis que Lavalas avait fait part de sa disponibilité à dialoguer sans toutefois présenter de contre proposition. Attacchée au processus electoral , La Fanmi Lavalas part à la conquête des neuf (9) sièges restant au sénat. D’après le Miami Herald du mardi 10 octobre la nouvelle mission de l’OEA représente la dernière chance pour l’Opposition , la Fanmi Lavalas et surtout pour Haïti . Ces responsables avertissent qu’en cas d’absence de solution le pays sera laisser pour compte , traiter en parent pauvre et en paria.
Mission de la dernière Chance
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