Seuls 7 des 18 véhicules blindés, achetés d’une firme canadienne, sont toujours opérationnels. Pire ils sont dans un piteux état. C’est un véritable gâchis, commentent certains spécialistes.
Au total plus de 8 millions de dollars sont partis en fumée. La fumée des gangs qui ont pratiquement mis en déroute les forces de police.
L’ex officier des FADH , M. Ashley Laraque met en exergue une mauvaise gestion de ces blindés. Un carburant de mauvaise qualité est utilisé. De plus il n’y a pas une structure en charge de la maintenance.
De son coté un autre ancien officier, M. Reginald Delva, révèle que les forces de l’ordre sont réduites à solliciter l’aide des entrepreneurs afin de s’approvisionner en carburant.
Il souligne que les blindés opérationnels sont en mauvais état. Entre autre le blindé, utilisé par le Premier Ministre pour effectuer un état des lieux au centre ville de Port-au-Prince, donnait des signes de défaillance.
En dépit de tout l’usage inapproprié des blindés est la principale cause de cet échec. L’entreprise canadienne ainsi que plusieurs spécialistes haïtiens avaient expliqué qu’il s’agit de véhicules de transport de troupes et non de chars d’assaut.
Tenant compte de ce paramètre on peut voir le verre à moitié vide ou à moitié plein. Certains se réjouiront que les unités spécialisées aient pu avec ces véhicules, qui représentaient leur principale atout , empêcher l’effondrement total de l’État au début de mars 2024.
Avec ses ressources limitées les policiers et les soldats ont su protéger le Palais National, l’aéroport, la banque centrale et plusieurs infrastructures policières et étatiques.
LLM / radio Métropole