
Le chef de l’état haïtien, Jovenel Moïse, réitère son appel au dialogue afin de trouver une solution à la crise sur le salaire minimum.Nous sommes un peuple nous devons oeuvrer ensemble pour résoudre dans la concertation le problème, a t-il expliqué. M. Moïse semble vouloir prendre ses distances dans cette crise en appelant à une décision du Conseil Supérieur des Salaires (CSS). Il s’attend à une redynamisation du CSS en hibernation depuis plusieurs mois. Le CSS devrait être le siège principal du dialogue entre les patrons et les ouvriers du secteur du textile, de l’avis de M. Moïse mettant en garde contre toute tentative d’un secteur d’imposer sa volonté.Le chef de l’état a révélé que les représentants des trois secteurs aux CSS devraient être prochainement désignés.Nous souhaitons que le CSS se prononce dans un délai relativement court, a dit M. Moïse redoutant une aggravation de la crise. La mobilisation des ouvriers du textile s’est intensifiée au cours des deux dernières semaines provoquant des interventions des forces de l’ordre. Le président Moïse adopte une position de médiateur respectant les positions des patrons et des syndicats.Aucun pays ne peut se développer sans la création d’emplois et sans la force de travail des ouvriers, a t-il soutenu. Nous devons encadrer les patrons qui créent les emplois et également les ouvriers doivent travailler dans de bonnes conditions, insiste t-il.Il promet que l’état jouera sa partition en apportant une réponse aux revendications sociales des ouvriers.L’état doit subventionner à 50% les repas dans les Parcs industriels, promet le chef de l’état faisant état également de dispositions pour garantir une assurance maladie pour les ouvriers. Les ouvriers réclament un salaire de 800 gourdes ainsi que des avantages sociaux. Le président Moïse prévient qu’on ne pourra pas doubler le salaire lors de cet ajustement.Les ouvriers perçoivent 300 gourdes et ont rejeté une proposition d’ajustement du salaire minimum à 350 gourdes. LLM / radio Métropole Haïti