Moïse assure oeuvrer contre la corruption et l’injustice sociale

Le chef de l’état haïtien, Jovenel Moïse, exprime une fois de plus sa determination à favoriser les enquêtes sur la gestion des fonds de Pétrocaribe.Lors d’une rencontre le 12 septembre 2018 avec Madame Helen Meager LA LIME, la Représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies pour la mission des Nations Unies d’Appui à la Justice en Haïti (MINUJUSTH), le président haïtien a fait état de l’engagement de son administration pour que toute la lumière soit faite sur l’utilisation des ressources dépensées dans le cadre du projet Pétrocaribe, mais aussi de plusieurs décennies de mauvaise gouvernance économique et politique. Au cours des dernières semaines plusieurs officiels dont les présidents du Sénat et de la chambre des députés ont insisté sur la nécessité pour la poursuite de l’enquête sur le gaspillage des fonds de Pétrocaribe. En début d’année la cheffe de la Minujusth, Suzan Page, avait été rappelé par le secrétaire général de l’ONU en raison des protestations du gouvernement haïtien.La diplomate américaine avait souhaité qu’un juge soit désigné pour enquêter sur les accusations de corruption dans le cadre de l’affaire Pétrocaribe. Les manifestations dans le cadre de l’affaire Pétrocaribe semble cristalliser les revendications sociales des divers secteurs de la société. A cours de la réunion avec la cheffe de la Minujusth, le président Moïse a fait valoir que suite aux d’émeutes des 6 et 7 juillet 2018 la première priorité du gouvernement, avec l’appui de la communauté internationale, est de répondre aux revendications du peuple pour plus de justice sociale et d’inclusion par l’accès aux biens et services de base. Pour sa part, Madame La Lime, a mis en exergue son mandat de veiller à ce que la MINUJUSTH contribue au renforcement continu du système judiciaire, des institutions de promotion et de protection des droits humains, ainsi que la poursuite du processus de renforcement de la Police Nationale d’Haïti. Elle a insisté sur l’urgence de renforcer l’Etat de droit et de régler définitivement le problème de la détention préventive prolongée. En ce qui a trait à l’engagement des Nations Unies au processus de développement d’Haïti préconisé dans les 7 priorités du gouvernement, elle a exprimé son intérêt à voir le succès des « impact bonds », qui sont des outils financiers envisagés par les Nations Unies en vue de mobiliser les ressources nécessaires à l’éradication du choléra dans le pays. Elle a fait état de son plein accord avec le Président Moïse pour que l’une des thématiques importantes de la mission soit la réforme judiciaire. LLM / radio Métropole Haïti

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