Le candidat à la présidence de Pitit Dessalines, Moise Jean Charles, n’entend pas recourir à la procédure de contestation pour dénoncer les résultats du scrutin du 25 octobre. Faisant valoir que les instances contentieuses de l’organisme électoral sont contrôlées par le chef de l’état, M. Jean Charles explique que la contestation juridique serait vouée à un échec. Face à la crise le candidat de Pitit Dessalines se joint aux 7 autres candidats à la présidence qui réclament la formation d’une commission indépendante d’enquête. M. Jean Charles soutient que cette formule est à même de favoriser la communication du vrai verdict populaire.La commission aura pour mission de vérifier les votes au centre de tabulation, indique l’ex sénateur Jean Charles laissant entendre que les procédures prévues par le décret électoral ne garantissent pas cette possibilité. Les leaders de l’Opposition ont donc entrepris un bras de fer avec les conseillers électoraux après la publication des résultats partiels de la présidentielle. M. Jean Charles a dénoncé le directeur de l’Unops, comme l’instigateur de la destruction systématique des procès verbaux favorable à Pitit Dessalines. » C’est un ancien employé de la Primature qui a loué des véhicules pour réaliser la logistique de la journée électorale pour le CEP, a dit M. Jean Charles. Il accuse le CEP d’avoir inséré de faux procès verbaux au centre de tabulation pour changer le résultat en faveur du candidat du PHTK, Jovenel Moise. LLM / radio Métropole Haïti