C’est la première fois que le chef de file de Pitit Dessalines, M. Moïse Jean Charles, présente une liste de personalités appelées à piloter la transition.
M. Jean Charles, qui exhorte les États Unis à négocier avec lui pour trouver une solution à la crise, prône la formation d’un comité de transition du peuple souverain.
Dans son projet M. Jean Charles prévoit que le comité prendra charge après le départ du Premier Ministre, M. Ariel Henry et s’evertuera à réaliser des négociations avec tous les secteurs en vue de former un gouvernement de consensus.
Mme Eugenia Romain, fille d’un éminent Pasteur protestant, Charles Poisset Romain, est impliquée dans les structures politiques canadiennes. Elle devra assumer la présidence de ce comité.
L’ingénieur Edgard Leblanc, coordonateur général de l’OPL, ancien président du Sénat, est présenté comme le vice président de ce comité.
Des voix, au sein de sa formation politique, se sont déjà élevées contre son implication dans une telle démarche.
M. Leblanc est déjà associé à l’accord de Montana.
La démarche de l’ex sénateur Moïse Jean Charles est critiquée par plusieurs acteurs politiques et sociaux qui y voient une tentative de nature à casser la mobilisation populaire dans les grandes villes.
Après 5 semaines de peyi lok le mouvement semble s’essouffler en raison de la crise humanitaire provoquée par la pénurie de carburant et les barrages routiers des gangs.
M. Jean Charles assure qu’il ne tient pas à tirer les ficelles mais à rassembler tous les acteurs qui de bonne voie oeuvrent en vue de trouver une solution à la crise.
Récemment il avait indiqué sur radio Métropole que sa principale revendication est d’empêcher que des représentants du secteur de la finance contrôlent le gouvernement de transition.
LLM /Métropole Haïti