Des organisations de la société civile et des partis politiques passent à l’offensive contre le pourvoir en place. Plus d’une vingtaine de partis et de regroupements politiques et d’organisations de la société civile appellent à une mobilisation citoyenne contre les dernières décisions prises par le président René Préval. Ces Plateformes et regroupements dont, l’alternative PLAPH Rasanble Libération et Uccad ont dans une note, protesté contre ce qu’ils appellent, « une succession d’actes inconstitutionnels et attentatoires à l’état de droit et à la démocratie, orchestrée par le pouvoir en place depuis plusieurs mois ». Ils ont cité en exemple, la loi portant sur la prolongation de l’état d’urgence pour une période de 18 mois. Les signataires de ce document, invitent les forces vives de la nation à s »unir en vue de constituer une alternative politique capable de refonder véritablement l’état. En réaction, le gouvernement a lancé une mise en garde aux organisateurs de cette série de manifestations. Il annonce que La police va garantir l’ordre public et dans le même temps encadrer les manifestants. Intervenant sur les ondes de Radio Métropole, le secrétaire d’état à la sécurité publique, Aramic Louis a fait remarquer que les organisateurs de ces manifestations sont tenus de respecter l’ordre public et d’éviter des dérapages. Monsieur Louis conseille aux manifestants de créer un service d’ordre interne dans le but d’empêcher toute infiltration. Parallèlement à Jacmel, dans le sud’ Est, plusieurs secteurs se réclamant de l’opposition, annoncent la poursuite d’une série de mouvements de protestation pour exiger le départ du Président de la République, René Préval. EJ/Radio Métropole Haïti
Mouvement de protestation contre les dernières décisions prises par le Président Préval.
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