Il faut aimer la douceur d’une Sarah Vaughn, les sautes d’humeur harmoniques d’une Ella Fitzgerald, le caractère unique d’une Billy Holiday et avoir écouté chanter la Woman Child pour comprendre l’enthousiasme presqu’enfantin des uns et des autres, juste à l’idée de revoir Cécile McLorin Salvant sur scène à Port-au-Prince. « Elle a l’équilibre, l’élégance, l’âme, l’humour, la sensualité, la puissance, la virtuosité, la gamme, la perspicacité, l’intelligence, la profondeur et la grâce », affirme Wynton Marsalis, le trompettiste et compositeur américain. Après une performance de trois jours très remarquée – et très applaudie – au « Whitley Bay Classic Jazz Party » de Newcastle, en Grande Bretagne, Cécile McLorin Salvant est de retour en Haïti pour un spectacle unique à El Rancho, ce samedi 9 novembre prochain. La diva d’origine haïtienne sera accompagnée pour son concert par Aaron Diehl (piano), Paul Sikivie (bass), Lawrence Leathers (drum). Cécile McLorin Salvant, 24 ans, née en Floride et résidant à Aix -en- Provence, en France, a obtenu il y a trois ans la première place dans la Thelonious Monk International Jazz Vocals Competition. Élevé à Miami par un père haïtien et une mère française, Cécile s’installe en France après l’école secondaire. Elle s’orienta par la suite vers les études de jazz et de chant classique au conservatoire d’Aix-en- Provence, tout en complétant un diplôme de premier cycle en droit. Derrière ses éternelles lunettes blanches, elle dissimule un sens extraordinaire de l’humour et un sens inné du théâtre. L’interprétation de « Mean To Me » témoigne de son immense talent : http://www.youtube.com/watch?v=6W0Zy5gwT0U HA/Radio Métropole Haïti