Myrlande Manigat critique des membres de la CPP

Alors qu’ils sont courtisés par certains chefs de partis politiques et respectés par d’autres, les députés de la Concertation des Parlementaires Progressistes (CPP) sont sévèrement critiqués par la secrétaire générale du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP), Myrlande Manigat. Elle jette un pavé dans la marre en qualifiant nombre de membres de ce bloc de  » Jeunes politiques, incompétents et ivres de leurs pouvoirs ».Tout en insistant sur la gravité de cette situation, Mme Manigat rappelle que des noms de membres de ce bloc sont cités dans des cas de corruption. » Les citoyens croient que les décisions sont prises en fonction des pots de vin », soutient Mme Manigat pour qui les parlementaires ne tiennent pas compte des attentes de la population. » Ils doivent voter des lois, contrôler l’action du gouvernement et s’occuper de leurs mandats », dit-elle espérant que les électeurs se souviendront du comportement des parlementaires lors des prochaines élections.Ces commentaires interviennent alors que le CPP s’impose comme une force politique avec qui le chef de l’état a entrepris des négociations dans le cadre du processus de ratification du premier ministre désigné.La secrétaire générale du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes n’est pas tendre avec les députés de la CPP et dénonce leur négligence.Selon Myrlande Manigat les députés doivent tenir compte du programme et non de la personnalité d’une personne désignée au poste de premier ministre.Elle soutient que les élus doivent analyser la politique du premier ministre dit-elle regrettant la longue procédure prévue pour la ratification.  » Je connais Michèle Duvivier Pierre Louis, ce n’est pas une amie, c’est une femme compétente, et charmante « , insiste Mme Manigat qui croit qu’il faut respecter la vie privée des individus.Tout en saluant l’élan de solidarité des femmes face à la campagne de calomnie contre le premier ministre désigné, Mme Manigat met en garde contre une campagne sexiste. » C’est le droit d’une femme d’avoir une vie privée et de s’impliquer dans la politique, mais je ne voudrais pas qu’on fasse une campagne sexiste à cause de cela », ajoute t-elle.

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