Les responsables de Fanmi Lavalas dénoncent l’attitude de la Convergence Démocratique qui conditionne la reprise des négociations à la libération de ses militants arrêtés suite aux incidents du 28 juillet. Les sénateurs contestés lavalas Gérald Gilles et Yvon Neptune invitent la Convergence à retourner à la table des discussions. “Je ne crois que des militants de l’Opposition figurent parmi les personnes arrêtées dans le cadre des graves incidents du 28 juillet” a souligné le sénateur Gilles. Il a également fait remarquer que les personnes interpellées ou placées en garde à vue ne sont pas forcément impliquées dans les évènements. Elles participent à l’enquète pour permettre à la Commission de faire la lumière sur ces violences qui ont coûté la vie à cinq (5) membres de la Police. Pour sa part, le président contesté du Sénat affirme qu’il n’y a pas vraiment un lien entre les évènements du 28 juillet et les négociations de sortie de crise. Les négociateurs lavalas exhortent la Convergence à prendre le chemin des tribunaux pour obtenir la libération de ses partisans. La Convergence réaffirme qu’elle conditionne son retour à la table des négociations à la libération des militants de l’Opposition emprisonnés suite aux évènements du 28 juillet. L’un des porte-parole de la Convergence Démocratique, M. Evans Paul , appelle le pouvoir lavalas à créer l’atmosphère politique indispensable au redémarrage des discussions autour de la crise. Le samedi 4 août dernier, le représentant du secrétaire général de l’Organisation des Etats Américains (OEA) Sergio Romero Cuevas, avait rencontré séparément les deux (2) parties pour tenter de relancer les négociations interrompues depuis trois (3) semaines. Le diplomate avait souligné la nécessité d’un climat de confiance entre les protagonistes pour reprendre les pourparlers afin d’aboutir à un accord politique.
Négociations au congélateur : Lavalas dénonce l’attitude de la Convergence
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