Négociations de sortie de crise : le pouvoir durcit le ton

Le représentant ai de Fanmi Lavalas a, une nouvelle fois, durci le ton en rappelant que la position du pouvoir n’a pas changée sur le dossier des élections législatives et locales du 21 mai 2000. Yvon Neptune précise qu’il est question de la tenue d’élections pour le renouvellement des sept (7) sièges au Sénat de la République. M. Neptune indique également que les maires resteraient en poste jusqu’en 2003. Le président contesté du Sénat souligne que le pouvoir en place a déjà consenti pas mal de sacrifice dans le cadre des négociations de sortie de crise. “ Il y a certains sacrifices que nous pouvons consentir mais nous devons rester à l’écoute de notre base” a notamment déclaré Yvon Neptune faisant valoir que son parti ne pouvait trahir le vote du peuple. la déclaration de M. Neptune intervient alors qu’on s’attendait à une reprise des négociations entre Fanmi Lavalas et la Convergence Démocratique. Mais les deux (2) parties attendent le signal de la Communauté internationale pour retourner à la table des discussions. Les députés contestés lavalas mettent en garde l’exécutif contre la signature de tout accord politique avec la Convergence sans l’aval du parlement. Les députés lavalas exigent des explications de la part du pouvoir sur l’évolution des négociations et précisent que l’éventuel accord politique entre Lavalas et la Convergence doit être sanctionné par le parlement. Les membres du secteur des affaires se déclarent préoccupés par les retards pris par les protagonistes pour la reprise des négociations . Les responsables des Associations Patronales mettent l’accent sur les conditions dans lesquelles évolue l’économie nationale en raison de l’impasse actuelle. Le secteur patronal exhorte les protagonistes à revenir à la table des discussions pour aboutir à l’accord tant attendu.

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