Le président du Conseil Electoral Provisoire dysfonctionnel , Alix Lamarque , affirme que son équipe est prête à organiser des élections une fois que le Pouvoir aura donné son signal . Invité du Journal du Matin de Radio Métropole de ce mardi 5 août 2003 , M. Lamarque fait part de sa détermination à organiser de nouvelles élections dans de bonnes conditions . « Les élections seront différentes, facilement contrôlables et difficilement manipulables » , déclare Alix Lamarque qui dit avoir déjà une collaboration avec le Mexique , la République Dominicaine et l’IFES . De plus, le responsable électoral compte faire appel à la Police Nationale d’Haiti (PNH) et à l’Organisation des Etats Américains (OEA) pour la sécurité du personnel du CEP et des participants au processus . Alix Lamarque minimise les avertissements lancés par l’Opposition , la Société Civile et l’International . Il croit dur comme fer qu’une fois le processus en branle , un processus , dit-il, sérieux , les partis politiques rejoindront le train électoral de même que les observateurs . Interrogé sur la faisabilité des élections (législatives) avant la fin de l’année pour éviter tout vide institutionnel , Alix Lamarque a indiqué que la tenue de ce scrutin se ferait dans le cadre d’élections anticipées mais a rappelé que le mandat de quatre (4) ans des parlementaires Lavalas arrive à échéance en mai 2004 . Il en a profité pour faire la promotion d’une carte électorale digitalisée car , soutient-il, il y a de nouveaux électeurs , la population a augmenté et beaucoup de personnes ont perdu leur carte électorale . Tout ceci ne sera possible , précise M. Lamarque , à condition que l’Exécutif publie un arrêté donnant de nouvelles directives à l’institution électorale . Alix Lamarque rappelle que le CEP qu’il préside avait pour tâche d’organiser des élections régulatrices et complémentaires devant conduire à la mise sur pied du Conseil Electoral Permanent prévu par la Constitution en vigueur, ratifiée le 29 mars 1987. Le CEP d’Alix Lamarque , inopérant depuis sa nomination en 2001 par le Président Jean Bertrand Aristide , a été mis au rencart par un arrêté du chef de l’Etat en date du 7 février 2003 créant un nouveau CEP dans le cadre de la Résolution 822 de l’Organisation des Etats Américains (OEA).
Nous sommes prêts pour les élections, déclare le président du CEP inopérant
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