Le torchon brûle à nouveau entre la Direction centrale de la Police judiciaire et le parquet près le tribunal civil de Port-au-Prince.A l’origine de ce nouveau désaccord l’inculpation du commissaire Daniel Ulysse accusé de violation de droits humains sur la personne de Josué Jean. Alors que les responsables du parquet indiquent que l’officier de police a été placé en garde a vue, le porte parole de la PNH, Frantz Lerebours, soutient que la personne en question est en isolement.Tout en s’interrogeant sur les raisons pour lesquelles ce dossier a été étalé dans la presse, le commissaire Lerebours explique que l’isolement est une mesure administrative qui permettra de réaliser une enquête approfondie sur les faits qui sont reprochés à Daniel Ulysse.En effet, les responsables du parquet entendent réaliser une enquête approfondie sur la tentative d’assassinat ou de suicide de Josué Jean, appréhendé en compagnie d’un groupe de bandits dans la localité de Nan Pol à Saint Michel de Latalaye, le 21 avril dernier.De plus les responsables du parquet veulent faire la lumière sur le refus des responsables de la DCPJ de déférer l’inculpé par devant la justice un mois après son incarcération.Selon les informations disponibles le doyen du tribunal civil de Port-au-Prince avait le 25 mai dernier ordonné la libération de Josué Jean estimant qu’il y a eu détention illégale et arbitraire.Selon les responsables du parquet, le même jour, Josué Jean a été retrouvé baignant dans son sang dans sa cellule.Une enquête de la Unpol indique qu’il y a eu violation des droits humains et fait état du refus des responsables de la direction centrale de la police judiciaire d’exécuter les ordres de la justice.Par ailleurs, le parquet entend enquêter sur une tentative de corruption dans le cadre de cette affaire et révèle 50 000 gourdes remises par l’épouse de l’inculpé ont été retrouvées.
Nouveau désaccord entre la DCPJ et le parquet
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