Les désaccords entre les dirigeants de Pitit Dessalines et du secteur démocratique et populaire sont profonds et ont provoqué un second divorce.Le chef de file de Pitit Dessalines, Moïse Jean Charles, dénonce le comportement de ses collègues qui ont conclu une trêve avec le gouvernement.Il soutient que l’accord prévoit également le respect des dispositions constitutionnelles en cas de vacance présidentielle. L’ex candidat à la présidence, opposant farouche au chef de l’état, ne jure que par la mobilisation populaire pour faire capoter le régime.Il annonce la poursuite de la mobilisation à travers des manifestations de rues et se dit attaché à la stratégie de la table rase.L’ex sénateur préconise la désignation d’un juge de la Cour de Cassation pour diriger le gouvernement lorsqu’il aura obtenu la démission du président Jovenel Moïse. M. Moïse Jean Charles met le cap sur la mobilisation jusqu’au bout et n’envisage en aucun cas la participation aux élections législatives.Considérant la mobilisation comme prioritaire le chef de file de Pitit Dessalines exprime sa méfiance à l’égard du gouvernement et du Conseil Électoral Provisoire (CEP).Esseulé le dirigeant de Pitit Dessalines critique les dirigeants politiques qui ont obtenu des portefeuilles ministérielles et les membres du secteur privé qui appuient la politique du gouvernement. LLM / radio Métropole Haïti
Nouveau divorce au sein de l’opposition radicale
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